On en voit de plus en plus souvent dans les centres villes comme sur les sentiers. Il a tout du vélo classique, avec un petit atout particulièrement appréciable en montée : un moteur. Il a pour avantages de favoriser l’activité physique, réduire les bouchons et préserver l’environnement. Mais il ne faut pas oublier qu’être cycliste vous expose à un risque d’accident plus important ! Alors si vous aussi vous avez envie de franchir le cap et de vous offrir un vélo à assistance électrique pour transformer vos trajets quotidiens en pauses sportives, suivez nos conseils pour le faire en toute sécurité !
Lorsque l’on parle de vélo à assistance électrique, on parle tout simplement d’un vélo équipé d’un moteur. Celui-ci peut se situer au niveau du pédalier ou des roues et est alimenté par une batterie, ce qui permet au cycliste d’être assisté dès lors qu’il pédale.
De nos jours, ce type de vélos possède généralement plusieurs modes d’assistance afin que l’utilisateur puisse régler l’intensité de l’aide au rythme de ses envies. Toutefois, légalement parlant, pour qu’un vélo électrique soit considéré comme « aux normes », il doit respecter 3 critères :
Certains vélos électriques sont capables de rouler jusqu’à 45 km/h. Pour être en règle, ils doivent être immatriculés, assurés et le conducteur doit porter un casque.
Et oui, comme les voitures électriques, les vélos à assistance électrique doivent être rechargés. Cela se fait sur une prise de courant standard au moyen d’un chargeur fourni au moment de l’achat. La durée d’une charge complète oscille entre 2h30 et 6h selon la technologie de la batterie et le type de chargeur.
Certaines marques développent également des chargeurs permettant de charger plus rapidement les batteries, ce qui est utile notamment pour les voyageurs qui souhaitent « faire le plein d’énergie » durant une pause-déjeuner.
La capacité de la batterie détermine l’autonomie du vélo. Elle est calculée en ampère-heure (Ah), allant de 8 à 17.5 Ah pour la plupart des modèles.
A retenir : plus l’ampérage est élevé, plus la batterie a d’autonomie.
En 2019, 187 cyclistes ont perdu la vie dans un accident de la route ; plus de 1600 autres ont été hospitalisés. Selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), le risque pour un cycliste d’être victime d’un accident est trois fois plus élevé que pour un automobiliste. Le risque d’être gravement blessé, seize fois plus élevé… Voici quelques règles à respecter !
Comme vous pouvez l’imaginer, le nombre d’accidents impliquant des vélos électriques n’est pas nul. Pour limiter les risques liés à la pratique du vélo, il est important de suivre certaines règles de sécurité. Tout d’abord, il est primordial de porter un casque, des gants et des genouillères pour limiter les zones d’impact en cas de chute. Ces derniers sont d’ailleurs imposés par certains assureurs pour garantir une sécurité optimale en cas d’accident sur la route.
Dans l’optique d’une sécurité optimale, avoir une bonne visibilité est aussi une condition indispensable à l’utilisation d’un vélo électrique. De fait, il est primordial que le cycliste et son VAE soient perceptibles par tous les autres utilisateurs de la route, ainsi que par les piétons. La loi impose d’avoir des catadioptres sur l’avant, sur l’arrière, et au niveau des roues et des pédales de votre vélo. Concernant le port du gilet fluorescent, celui-ci est seulement obligatoire de nuit hors agglomération. En revanche, il est tout de même conseillé de porter des habits à haute visibilité, même en journée. Vous pouvez également ajouter des autocollants fluorescents sur votre vélo électrique pour améliorer sa visibilité.
De plus, il est crucial d’avoir des équipements efficients comme des freins performants et des phares fonctionnels en cas d’utilisation de nuit. Vérifiez quotidiennement vos freins pour éviter les mauvaises surprises ! Nous vous conseillons de faire des essais en freinant, tout en continuant de pédaler doucement pour vérifier que le moteur s’arrête bien de fonctionner. Si tel n’est pas le cas, mieux vaut vérifier le système de freinage, le moteur et les pédales pour éviter tout accident.
Comme vous pouvez vous en douter, l’usage du smartphone est totalement interdit quand on est cycliste, comme pour tous les chauffeurs. La réception et l’émission d’appel téléphonique peut déconcentrer le pilote et lui faire perdre le contrôle de son « deux roues ». Provoquant ainsi des accidents qui peuvent avoir de graves conséquences. Exit également le port d’écouteurs pour garder toute son ouïe et son attention quand on circule à vélo.
D’autre part, si vous transportez des bagages, certaines conditions devront être respectées. Par exemple, il est nécessaire d’être équipé d’une remorque, d’un panier ou d’un top case bien stable. Ce n’est pas tout, il y a aussi des limites de charges à respecter. Celles-ci sont soigneusement indiquées par les fabricants de vélos électriques. Nous vous conseillons vivement d’attacher vos biens à l’arrière sur votre porte-bagage démontable, et d’éviter de mettre en place des charges à l’avant du guidon qui pourraient vous déséquilibrer.
1. On respecte les feux de signalisation comme les voitures ou les motos
2. On ne circule pas sur les trottoirs pour protéger les piétons
3. On privilégie les pistes cyclables quand il y en a
4. On circule en file indienne lorsqu’on est en groupe
5. On ne dépasse pas les 30 km/h
6. On ouvre les yeux et on anticipe les comportements à risques
7. On fait attention à ne pas circuler dans les angles morts des voitures et camions
8. On serre un maximum à droite dans les virages
9. On indique un changement de direction en tendant le bras
10. On s’équipe et on se protège correctement
Vous l’avez compris, le vélo électrique ne déroge à aucune des règles de sécurité du code de la route, et il n’y a pas de réelle différence avec la pratique du vélo ordinaire. Rouler sans danger nécessite de respecter les règles et d’être équipé convenablement.
Réaction Permis test psychotechnique est ravi de pouvoir vous renseigner et vous accompagner dans vos démarches. Et en cas de besoin pour récupérer votre permis de conduire, n’hésitez-pas à consulter un de nos centres agréés par la Préfecture, qui vous permettra de passer les tests psychotechniques nécessaires.