Dans le cadre de l’apprentissage du permis de conduire, il y a deux écoles. Tout d’abord, ceux qui commencent la conduite supervisée avec un moniteur dès l’âge de 18 ans et il y a ceux qui commence bien avant, dès l’âge de 15 ans, on appelle cela, la conduite accompagnée ou l’apprentissage anticipé à la conduite (,AAC).
De quoi parle-t-on ?
L’apprentissage anticipé de la conduite (AAC) est un procédé qui permet aux jeunes d’apprendre et de préparer la conduite accompagnée avec un parent ou un proche. Il n’est pas obligatoire de conduire avec un moniteur d’auto-école. Après une courte formation initiale en école de conduite, l’apprenti conducteur pourra acquérir les compétences et une expérience de conduite sur la route.
Du début à l’examen
– Suite à son inscription dans une école de conduite, au programme « conduite accompagnée », l’élève devra effectuer une formation de 20 heures minimum avec un moniteur d’auto-école. En parallèle, l’élève devra passer le code de la route.
– Une fois le ,code de la route passé et la formation en auto-école terminée, l’élève peut alors conduire avec son accompagnateur. Durant la période de conduite accompagnée, le conducteur devra parcourir 3 000 kilomètres pendant au moins un an, sur tous types de routes. L’élève devra souscrire une assurance spéciale pour la conduite accompagnée.
– Une fois la conduite terminée, l’élève pourra se présenter à l’examen pratique du permis de conduire.
L’accompagnateur
Pour pouvoir être accompagnateur d’une personne en conduite accompagnée, il faut avoir son permis de conduire (permis B) depuis 5 ans minimum (sans annulation ni invalidation). Il faut au préalable demander l’accord à son assurance.
Les noms de l’accompagnateur et du conducteur doivent être mentionnés au contrat. Si l’élève le souhaite, il peut avoir plusieurs accompagnateurs, sans qu’ils soient pour autant de la même famille. Cependant, il devra souscrire une assurance comprenant chaque accompagnateur.
Obligations
Durant toute la durée de la ,conduite accompagnée, le véhicule devra être doté du signe « conduite accompagnée » apposé à l’arrière du véhicule.
L’élève est autorisé à conduire uniquement sur le territoire français lors de sa période de conduite accompagnée. S’il veut se rendre dans un autre pays, l’élève devra céder le volant à son accompagnateur ou à tout autre personne capable de conduire le véhicule.
Pendant toute la période de conduite accompagnée, il est obligatoire de toujours pouvoir présenter le livret d’apprentissage, le document d’extension de la garantie de l’assurance, et également le formulaire de demande de permis de conduire, en cas de contrôle routier.
L’élève doit respecter les mêmes limitations de vitesse qu’un jeune conducteur, à savoir 110km/h au lieu de 130km/h, 80km/h au lieu de 90km/h…
Les avantages
Le coût de l’assurance pour un jeune conducteur diminue avec une formation conduite accompagnée, en effet la surprime est la plupart du temps diminuée.
,,Vous avez également plus de chance d’obtenir votre permis si vous avez fait la conduite accompagnée. Selon la sécurité routière 74 % l’obtiennent du premier coup contre 55 % en le passant de manière plus traditionnelle. Les chiffres montrent également que ceux ayant suivi une formation accompagnée, auront moins d’accidents de la route que les autres. ,En passant la conduite accompagnée, vous pourrez aussi diminuer votre ,,période probatoire, de 3 à 2 ans.
Finalement, il est préférable pour l’apprenti conducteur d’accumuler un maximum d’expériences, et donc de varier les situations de conduite auxquelles il pourra être confronté plus tard. Ainsi, on recommande à l’apprenti de conduire sur des trajets courts, ou plus longs, en journée ou de nuit et sur toutes catégories de route.
,À,,, savoir : autoroutes, routes départementales, villes, etc. L’objectif étant, que l’élève prenne ,,,confiance,, en lui, afin de passer son examen et conduire en toute sécurité avec les autres automobilistes. Ainsi, il aura des facilités pour appréhender l’examen plus sereinement, de par son expérience diversifiée de la route.