Pendant longtemps, la France fut un des pays les plus dangereux et mortel en termes de sécurité routière en Europe occidentale. Mais depuis les années 70, de nombreux moyens ont été mis en place afin de réduire ce fléau. Des campagnes publicitaires ont vu le jour, une réglementation plus stricte afin de faire respecter le code de la route, la création du permis à points, ou encore l’installation des radars automatique.
En 40 ans, le taux de mortalité sur la route s’est vu divisé par 5, mais malgré beaucoup de restriction, c’est un problème encore trop présent sur nos routes.
La vitesse, un facteur aggravant
Elle est la première cause de mortalité sur la route. Tout d’abord, elle réduit fortement le champ de vision du conducteur. Plus la conduite dépasse la vitesse autorisée, plus le champ visuel est central. Le conducteur ne maîtrise alors plus les potentielles informations présente autour de lui. Il se met en danger ainsi que les autres usagers.
De plus, lorsqu’un véhicule roule à grande vitesse, la ,distance de freinage est largement réduite, pouvant entraîner une collision très violente.
La vitesse provoque aussi de la fatigue et du stress pour le conducteur, car le nombre d’informations à traiter est plus important sur un laps de temps plus court.
L’alcool
L’alcool est lui aussi un facteur responsable d’un grand nombre d’,accidents de la route. En France, 30% des accidents mortels sont dus à une consommation abusive d’alcool. Effectivement, l’alcool est incompatible avec la conduite, car il a des effets euphorisants qui modifient la vision, la perception des risques et la prise de décision.
On constate qu’une personne alcoolisée prendra plus facilement des risques. Par exemple, un dépassement dans de mauvaises conditions, le non-respect des distances de sécurité, ou encore une vitesse excessive.
Lors d’un contrôle de police, un conducteur au-dessus du seuil, soit 0,5 g dans le sang (0,2 g pour les permis probatoires ou les jeunes conducteurs) peut encourir le retrait de 6 points, 135 euros d’amende ou encore la suspension de son permis pendant 3 ans.
Mesure de prévention routière
Depuis plusieurs années, plusieurs ,campagnes publicitaires de sensibilisation à la sécurité routière sont apparues. Principalement, durant les périodes des fêtes de fin d’années, où la consommation d’alcool est fréquente. Bien souvent, ces campagnes publicitaires sont violentes, dans le but de marquer les esprits et d’inciter chacun à retenir ses proches quand il est nécessaire ou de renoncer à prendre le volant pour ne mettre personne en danger.
Le respect des règles
Conduire en respectant les règles, voilà la solution ! Circuler en suivant les limitations de vitesse, les panneaux de signalisation ou encore maintenir les distances de sécurité. Ce sont là des normes simples, mais encore non respectées par de nombreux conducteurs. ,Le permis de conduire à points fut instauré en 1989, depuis, lorsque vous êtes en infraction vous perdez des points sur votre permis. Le permis de conduire à points fait partie des mesures prises pour diminuer le nombre d’accidents. Comme l’installation des radars automatique en 2003, afin de réduire la vitesse. Aujourd’hui on peut donc perdre des points ou même perdre son permis si le comportement du conducteur est dangereux. L’automobiliste devra alors passer une visite médicale et un test psychotechnique pour s’assurer qu’il ne représente pas de danger pour lui-même ou pour les autres.
La sécurité routière ne concerne pas uniquement les pouvoirs publics, mais elle nous touche tous ! Car nous avons chacun un rôle à jouer, de la prévention à l’éducation des plus jeunes au danger, mais également au respect des règles en vigueur.