La santé est essentielle au bonheur et au bien être.
Elle contribue de manière significative au progrès économique puisque les populations en bonne
santé vivent plus longtemps, sont plus productives et épargnent plus.
Dans le cadre de la sécurité routière,
le conducteur doit être en mesure de sélectionner les informations pertinentes et exécuter les actions adaptées à la situation.
La santé ne se résume pas à être bien physiquement, il est important d’avoir une santé physique et mentale.
Ce dernier, nous booste sur les situations qu’on peut rencontrer. Se sentir bien dans sa peau, un mental d’acier et une force intérieure qui nous permette de surmonter tout sur notre passage.
Faire du sport par exemple aide à avoir une esprit de dépassement de soi, d’avoir une bonne gestion du stress mais également une grande motivation dans nos tâches quotidiennes. ,La santé a de nombreux visages, elle peut nous permettre d’avoir une longue vie mais aussi la réduction de la mortalité.
Dans le contexte de la sécurité routière, le maintien de l’autonomie de déplacement et la préservation de la capacité de conduire sont des enjeux importants de la santé et du bien-être de chaque individu. Il y a la possibilité de consulter un psychologue qui nous aidera à tester nos capacités à conduire en faisant ,les tests psychotechniques car ces tests nous mettent sous conditions de la route et nous permettent d’en savoir plus sur nos réflexes.
Les médecins sont les interlocuteurs privilégiés des patients conducteurs. Quel que soit l’état de santé du patient, une adaptation de son comportement et/ou une modification de ses habitudes de conduite permettent de réduire significativement la morbi-mortalité sur la route. La conduite est une tâche complexe qui nécessite des capacités perceptives, motrices, cognitives et des aptitudes comportementales.
En effet, certaines affections, les produits psycho-actifs, certains médicaments, modifient les capacités requises pour conduire. Des aménagements du permis sont souvent possibles pour préserver la possibilité de conduire. Le recours à un médecin agréé pour le contrôle de l’aptitude médicale à la conduite peut alors être indispensable, il est donc important de connaître les conditions médicales essentielles à la conduite telles que les fonctions sensorielles (vue • ouïe), les fonctions cérébrales (attention • inhibition • flexibilité mentale • jugement • comportement • fatigue • médicament • alcool • drogue), les fonctions sensitives (mouvement • vitesse) et les fonctions motrices (motricité).
Tout état de santé affectant le bon déroulement de la séquence « perception – traitement de l’information – décision – exécution » peut entraîner des difficultés dans l’activité de conduite. La consommation d’alcool et/ou d’autres produits psycho-actifs (médicaments, stupéfiants) altère l’ensemble de ces fonctions. Ces substances sont retrouvées dans près de 40 % des accidents mortels.
Les ,incompatibilités avec la conduite les plus fréquemment rencontrées sont l’épilepsie, les problèmes de vision importants, les troubles cognitifs et les pathologies cardiaques les plus lourdes, ainsi que les troubles causés par les addictions à l’alcool ou aux produits stupéfiants. Tout problème médical pouvant interférer avec la conduite doit être pris en considération.
Dans ce cadre, le rôle du médecin traitant est primordial :
Le médecin agréé quant à lui donne un avis d’incompatibilité temporaire ou définitive ou de compatibilité avec ou sans condition. Un questionnaire harmonisé à l’usage exclusif du médecin agréé facilite les échanges avec le patient. Celui-ci pourra l’orienter vers les éventuels ,examens complémentaires nécessaires. C’est au médecin agréé ou la commission médicale qu’incombe le contrôle de l’aptitude médicale à la conduite.
Toute personne ayant en sa possession un permis de conduire est responsable de sa conduite. Vous ne pouvez pas prendre la route si vous n’êtes pas en état de conduire du fait de la fatigue, d’une pathologie, d’un traitement médical ou d’une consommation de substances psychoactives. Vous devez solliciter l’avis d’un médecin agréé si vous souhaitez continuer à conduire dans le cas où vous avez atteint des affections référencées dans l’arrêté.