Au premier abord, il peut être difficile d’associer le domaine de l’,automobile avec l’écologie. Mais en regardant de plus près, on remarque qu’aujourd’hui, les véhicules écologiques prennent de plus en plus de place sur le marché de l’automobile. Les fabricants se sont penchés, il y a déjà plusieurs années, sur la question d’un véhicule plus respectueux de l’environnement, dit « plus propre ».
C’est en effet une technologie plus respectueuse de la planète, car elle ne rejette pas de CO2 dans l’atmosphère, elle fonctionne uniquement grâce à sa batterie. De nombreux constructeurs ont développé des modèles électriques. Vous pouvez trouver aujourd’hui de nombreux modèles sur le marché. En effet, l’achat d’une voiture électrique est plus élevé qu’une voiture classique, diesel ou essence, mais l’énergie de cette voiture coûte moins cher. En moyenne, pour 100 kilomètres une recharge électrique vous coûtera 2€ et un plein de diesel 8,50€.
Cependant, il ne faut pas omettre que la fabrication d’une voiture électrique est également polluante, notamment sa batterie qui contient des métaux assez rares qui sont importés de Chine par exemple.
La solution pourrait se trouver dans le ,retrofit, une technique qui consiste à convertir sa voiture thermique en voiture électrique. L’avantage de cette transition est de ne pas avoir à revendre son véhicule pour en acheter un nouveau.
Cette technique est méconnue du grand public, mais il est possible de trouver des voitures construites à base de matériaux recyclés. Vous retrouverez, par exemple, le tissu à base de bouteilles d’eau, de l’écorce d’orange pour les pneus ou même encore du chanvre pour le tableau de bord.
Et cette idée ne date pas d’hier ! En 2018 déjà, des étudiants de l’université d’Eindhoven aux Pays-Bas ont mis au point la première voiture construite entièrement à partir de matériaux recyclables et biosourcés. Baptisée Noah (Noé en français, en rappel à l’arche), cette petite citadine a la particularité d’avoir une carrosserie, un châssis et un habitacle composés avec des biopolymères à base de betterave et de lin.
Vous l’aurez remarqué, la chasse aux sorcières du gouvernement, à savoir contre le diesel, encourage tout particulièrement à acheter des voitures hybrides ou électriques afin de réduire les émissions de CO2 d’ici plusieurs années.
C’est une sorte de révolution écologique qui renverse le marché de l’automobile. Après avoir défendu le diesel durant les années 80, le gouvernement souhaite aujourd’hui l’oublier. Et pour cela, le gouvernement attaque à base de primes à la conversion, de restriction de circulation dans certaines agglomérations, ou même de nombreuses campagnes publicitaires. C’est la campagne pour une nouvelle mobilité qui se met en place.
Depuis le 1 janvier 2019, les règles se sont endurcies et le contrôle technique a évolué. Le but de cette norme, est de limiter l’opacité des fumées et des polluants rejetés par le pot d’échappement. Il y a des quotas à respecter au niveau des émissions de monoxyde de carbone pour les véhicules essence, et de même pour les véhicules diesel. Ce qui engendre un renforcement du contrôle technique, au niveau des émissions de gaz polluants.
À savoir : un défaut de contrôle technique est passible d’une exclusion de garantie chez certaines assurances, mais également d’une amende.
D’autres éléments sont également mis en place par les constructeurs, comme l’AdBlue qui est une solution aqueuse composée d’eau déminéralisée et d’urée permettant de transformer 85% des polluants en vapeur d’eau et azote inoffensif. Ainsi depuis octobre 2006, l’ensemble des poids lourds sont obligatoirement équipé d’un système de réduction catalytique utilisant l’AdBlue.
Le secteur automobile veut apporter des solutions. Comme améliorer la performance énergétique, une optimisation du cycle de l’eau, mais également de la gestion des déchets industriels. L’eau est devenue ces dernières années un enjeu économique, social et environnemental, le réchauffement climatique a engendré des fluctuations sur la qualité des eaux, mais également sa raréfaction dans certaines régions. C’est pourquoi des conflits sont apparus en ce qui concerne son utilisation.
Les déchets industriels font également débat, en effet des centaines de millions de tonnes de déchets sont produites par les industries dans le monde, et cela a un impact très négatif sur l’environnement. Pour certaines entreprises, leurs déchets industriels sont dangereux pour l’environnement, la faune et la flore. Cela fait donc partie des objectifs de diminuer ces déchets ou d’améliorer leur gestion pour ne pas détruire la planète.
Il ne s’agit pas seulement d’investir dans une voiture dite écologique, mais il faut en effet, adopter une conduite ,écologique. C’est déjà un grand pas de changer d’énergie pour votre véhicule, mes pensez aussi à des solutions telles que le ,covoiturage, parfois la marche, le vélo ou encore les transports en commun, afin de réduire votre impact environnemental.